Hier, lundi 8 avril 2019, un journaliste du New York Times, Nathaniel Popper, a annoncé sur son compte Twitter, que Facebook serait sur le point de collecter des fonds pour le lancement de sa propre crypto-monnaie stable.
Selon cette rumeur, la levée de fonds devrait se faire auprès de sociétés de capital-risque et devrait atteindre la somme vertigineuse d’un milliard de dollars. On connaissait l’existence du projet qui a été révélé plus tôt cette année, mais des sources fiables proches de Facebook auraient ainsi affirmé que la firme de Zuckerberg serait en train de chercher des investisseurs.
Le projet de crypto-monnaie se confirme, mais le principal enjeu de cette levée de fonds semble être ailleurs. Il faut dire que le réseau aux 2 milliards d’abonnés n’a pas vraiment besoin de financement à proprement parler. Selon les sources, les fonds levés serviraient probablement de garantie pour la monnaie numérique. D’autant plus, qu’avec des investisseurs extérieurs, Facebook peut asseoir plus facilement une monnaie électronique décentralisée et moins contrôlée qui gagnerait la confiance des utilisateurs.
À ce jour, les questions qui concernent la Facebook Coin sont encore nombreuses. Va-t-elle réellement comme, beaucoup le pense, initier une nouvelle ère ? Il faut dire qu’avec ce nombre impressionnant d’utilisateurs à son compteur dont 1,5 milliard sont quotidiennement actifs, la firme menace de nombreuses activités liées à la crypto-monnaie.
Facebook a développé sa propre division blockchain et elle travaille déjà sur une solution cryptée qui permettrait d’envoyer et de recevoir de la monnaie numérique sur WhatsApp aussi facilement que l’envoi et la réception d’un message. La transaction serait rapide et instantanée. WhatsApp n’est qu’un essai et une application à l’échelle mondiale pourrait être initiée par Facebook.
Les banques centrales semblent avoir donné carte blanche à Facebook pour tester sa crypto-monnaie même si la plateforme perd des points dans les sondages. Il semble difficile en effet de faire confiance à Facebook pour la gestion de son argent, lorsqu’on connaît les différents scandales dont elle a fait l’objet comme l’exploitation des données personnelles, la diffusion de fausses informations (fake news), la censure, les atteintes à la sécurité.